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Biographie

Né en 1939 à Wakefield dans le Massachusetts, Israël Horovitz a signé son premier texte de théâtre à 17 ans et n’a pas cessé d’écrire depuis. Ses pièces les plus connues, interprétées notamment par Al Pacino, Richard Dreyfus, Jill Clayburgh, Diane Keaton, Gérard Depardieu et Jane Birkin, sont Le Premier, Sucre d’orge, Clair-obscur, L’indien cherche dans le Bronx, Le baiser de la veuve.

Son œuvre, importante et couronnée de succès, compte plus de cinquante pièces de théâtre traduites à ce jour dans une vingtaine de langues différentes. C’est, du reste, le dramaturge américain vivant le plus joué en France.

Il est ainsi difficile de faire le compte de toutes les distinctions qu’il a reçues. On pourra citer : deux Obie Awards, un Emmy, le prix du Plaisir du Théâtre (à Paris), le prix du Jury du Festival de Cannes, le New York Drama Desk Award, le prix du Los Angeles Critics et un prix de littérature décerné par l’Académie Américaine des Arts et des Lettres.
Il est aussi l’auteur de nombreux scénarios pour le cinéma. Il a ainsi participé en 2000 au film Sunshine de Istvan Szabo. Il a été l’adaptateur de Un homme amoureux de Diane Kurys, avec Greta Scacchi, Claudia Cardinale, Peter Coyote et Jamie Lee Curtis. Il joue dans des films et participe à quelques émissions de télévision. Il est également le directeur artistique du New York Playwrights Lab qu’il a fondé, tout comme de la Gloucester Stage Company pour laquelle il a reçu le prestigieux prix Elliot Norton.

Mais Horovitz reste d’abord un inventeur de formes théâtrales. Le Soixante-quinzième, la Marelle et Acrobates, qui constituent A bout de couple, ont la particularité d’être des pièces en un acte. Comme le dit l’auteur lui-même :
« Ecrire une forte pièce en un acte est un bon test pour un auteur dramatique. (…) Ces pièces sont compactes, sans coutures. Elles sont le couteau dans le cœur, le baiser sur la bouche, l’éclair, le rugissement du lion, le jour le plus chaud, la nuit la plus froide : l’émotion et la sensualité ».
Depuis des années Israël Horovitz entretient des rapports privilégiés avec la France dont il dit : «C’est en France que je finirai mes jours, j’en suis convaincu. Je me sens parmi les miens là-bas.»

Son œuvre en France

John a disparu, Editions théâtrales, 2005. Les poings qui volent, l’Avant-Scène Théâtre, 2003. Le Baiser de la Veuve, Editions Théâtrales, 2002. Le Premier, Editions Théâtrales, 2002.Trois semaines après le paradis, l’Avant-Scène Théâtre, 2002. Voyage entre père et mère, Terminus, l’Avant-Scène Théâtre, 1999. Les Sept familles, l’Avant-Scène Théâtre, 1998. Lebensraum (espace vital) l’Avant-Scène Théâtre, 1998. Quand Marie est partie, Editions Théâtrales, 1997. L’Amour dans une usine de poissons, Editions Théâtrales, 1997. Sucre d’orge, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Les Rats, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Clair-obscur, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Acrobates, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Stand de tir, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Le Soixante-quinzième, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Le Champion de basket à la retraite, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) La Course du 1er mai, Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Des rats et des hommes, l’Avant-Scène Théâtre, 1994. La Marelle, l’Avant-scène Théâtre, 1993 Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Didascalies, l’Avant-Scène Théâtre, 1993 Editions Théâtrales, 1995 (in Dix pièces courtes.) Quelque part dans cette vie, l’Avant-Scène Théâtre, 1990. L'indien cherche le Bronx, Editions Théâtrales, 1987. L'indien cherche le Bronx, Le Rescapé, 1987.

Israel Horovitz’s
MY OLD LADY